⊱ AGE /// ⊱ SCENARIO/ INVENTÉ Inventé. ⊱ COMMENT AS TU DÉCOUVERT GY ? Bazzart.⊱ TON AVIS? Un rpg dans ma ville préférée fallait que je vienne à tout prix *3*⊱ PTITE DÉDICACE? : Han ? Lucifer est génial <3

   

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<mb>AVATAR</mb> ⊱ Ton pseudo

   

13 Octobre 2011, 13:45, aréoport de Londres-Gatwick.


13:47 - Clara : Putain Jim t'est où ?

13:58 - Clara : Ah c'est la meilleure ça ... Y a le boss qui est venu me voir il me dit que tu foutais le camp en Allemagne.

14:00 - Clara :Jim ?!

14:05 - Clara : Tu sais que je suis capable de savoir si tu vois mes messages ? La technologie c'est clairement pas ton point fort.

14:20 - Clara : James Nightingal tu ne peux pas me faire ça ! Ensemble on forme une équipe du tonnerre ! Et puis tu vas manquer la cérémonie  ...



Elle, c'est Clara. La femme la plus horripilante qui soit (en plus d'être américaine, vous imaginez). Et croyez-moi, je m'y connais en femmes (et en hommes) avec le nombre infini que j'ai eu dans mon lit *aheum*. Mais détrompez-vous je n'ai jamais couché avec elle. Pas que cela m'aurait indisposé au contraire peut-être que j'aurais su la sortir de ma tête si elle avait accepté d'être mon amante d'un soir. Quoique j'imagine que c'était ce qui la rendait si ... Captivante à mes yeux. Le fait qu'elle soit insensible à mes charmes était à la fois irritant, mais aussi terriblement intriguant. Car, voyez-vous j'ai une réputation très casanière et j'ai brisé autant de coeur (et de couples je dois bien l'admettre) que j'ai résolus d'enquête depuis mes débuts dans la police. C'est-à-dire énormément ! Vraiment beaucoup !  Et tout ça sans chopper de maladie ! ( /PAN/) Y a pas à dire je suis un as de la luxure et je ne m'en cache pas. Oui, je sais, je suis loin d'être un saint, c'est d'ailleurs l'une des raisons qui m'ont poussé à devenir enqueteur car qui de mieux qu'un pécheur pour en attraper d'autres ?

Je me présente James Thomas Nightingal originaire de Brighton petite bourgade du Sussex en Angleterre. Comme mentionné plus haut je suis enquêteur au service de police de Brighton du moins ... L'étais-je il y a quelques jours à peine avant que mon vieil ami Stefan vienne me parler de ce fameux poste à Berlin. En temps normal, j'aurais refusé parce que, voyez-vous je suis un anglais très fier et profondément attaché à mon pays  et rien n'aurait suffit à me déloger de mes racines. Toutefois, tout cela s'était avant Clara. La première fois que je l'ai aperçu, c'était au poste où l'on m'avait annoncé que j'avais été jumelé avec un autre enquêteur. Elle était magnifique et ses longs cheveux blonds cascadaient sur ses épaules, son regard d'un bleu clair était ensorcelant et son rire était comparable à celui d'un ange, elle était magnifique... Outre son physique à couper le souffle, la chose qui m'avait le plus frappé chez elle, c'était son attitude. Non seulement, elle possédait un caractère de chien, mais elle traitait tout le monde de façon égale même ses propres supérieurs (ce qui en soi est assez rare dans le milieu de la police ). Aussi, elle avait sa propre manière d'enquêter et de soutirer des informations, elle avait rejoint les forces de l'ordre dans le seul et unique but de faire régner la loi. Et pour cela, je l'admirais. Elle était tout ce je n'étais pas, elle incarnait la pureté et la justice alors que moi, j'étais le beau salaud qui se prétendait justicier quand lui-même n'arrivait pas à être quelqu'un de bien. Au début, il était évident qu'elle me détestait, j'imagine que ma tête ne lui revenait pas, et je dois vous avouer qu'elle me cassait souvent les burnes. Mais... Au fil des enquêtes, je vins à m'attacher plus profondément à ma collègue au point où cela me terrifiait. Je n'étais pas un idiot, je connaissais les symptômes : le cœur qui s'emballe, l'esprit embrouillé, les yeux qui pétillent le genre d'émotions qu'on voit sans arrêt dans les romans à l'eau de rose. J'étais tombé amoureux. Personnellement, l'idée d'être attaché émotionnellement à quelqu'un m'a toujours effrayé. J'avais peur de finir par tout détruire comme je détruisais la plupart des choses qui croisaient ma route. Les pourris comme moi sont mieux seuls dans leur coin.

Ainsi donc, chaque jour devenait une lutte constante contre le crime et mes sentiments que je m'efforçais de dissimuler. Jusque-là tout allait bien, jusqu'à ce qu'il se la ramène : Dick son ex-copain avec son air snob et ses grands airs. Celui-ci portait assez bien son nom (haha) toujours au mauvais endroit au mauvais moment. À croire qu'il avait eu sa plaque d'officier dans une boîte de céréales. Vous devinez surement la suite n'est-ce pas ? C'était digne d'un mauvais film, Clara qui se barre avec Dick, mon père qui se casse une hanche en essayant de réparer lui-même l'enseigne de son pub, mon frère qui fout le camp à Glasgow et cette offre d'emploi à Berlin toujours en suspens... Mon monde s'était toujours limité au Sussex et je n'avais jamais voyagé au-delà. Mais voilà, qu'on m'offrait une chance de découvrir autre chose que la triste et grise campagne que toujours connue. J'ai donc pris ma décision et me voilà... Assis en plein milieu de cet aéroport bondé sur des bancs en cuir inconfortable le peu de choses que je possède fourré dans une affreusement vilaine petite valise bourgogne, à me demander quoi répondre à la seule femme que je n'ai jamais aimée alors, que j'étais sur le point de sortir définitivement de sa vie pour m'enfoncer dans une contrée dont j'ignorais presque tout si ce n'est que leur équipe de football. Je soupire longuement jetant de temps à autre un coup d'œil à ma montre. Plus que trois heures avant mon vol...

               
             



20 Janvier 2012 ,  1:04  du matin, Berlin, dans un club quelconque


L'ambiance dans le club était à la fois étouffante et rassurante. À croire que les clubs restent toujours les mêmes peu importe le pays dans lequel on se trouve. Assis au bar en attendant le verre de Gin que j'avais demandé dans un Allemand un peu (énormément) brisé à la barmaid qui portait le ravissant prénom de Leoni, je scrutais les alentours d'un regard nouveau. Partout sur la piste on pouvait voir des jeunes et des un peu moins jeunes entrain de se déhancher sur des rythmes électro assourdissant. Cela faisait déjà presque un an que j'avais emménagé en Allemagne et si j'avais quelques réserves, je me suis rapidement attaché à la capitale. J'étais parti en pensant devoir me confronter avec des gens austères et sérieux et je fus surpris de découvrir un peuple chaleureux et festif. J'étais parti en pensant devoir me confronter avec des gens austères et sérieux et je fus surpris de découvrir un peuple chaleureux et festif. Je n'avais aucune limite et aucun port d'attache je n'étais qu'une âme de plus dans cet océan infini de personne qui passaient leur nuits à veiller ou à boire. Quand je me trouvais un ou une partenaire pour passer la nuit le tout finissait souvent dans une auberge que tenait une gentille dame de ma connaissance qui selon moi devait sérieusement se poser des questions sur mes habitudes de vies. La pauvre devait en avoir marre de changer à tous les dimanches matins les draps de la veille. Certes, je n'étais pas le plus doué, même quand j'étais gamin, je passais plus de temps à faire de l'œil aux demoiselles que je ne le passais le nez dans mes bouquins. Certes, je n'étais pas le plus doué, même quand j'étais gamin, je passais plus de temps à faire de l'œil aux demoiselles que je ne le passais le nez dans mes bouquins. Ce qui explique surement les piètres notes que je rapportait à la maison. J'imagine que les vieilles habitudes meurent difficilement. Mon père se mettait souvent en colère quand je lui rapportais mon bulletin et là, j'avais le droit à un sermon sur comment ma mère - paix à son âme - si elle avait été là aurait énormément eu honte de moi. Enfin bref, tout ça pour dire qu'avec le temps Berlin s'était installé dans mon cœur et dans ma tête et qu'elle n'était pas prête d'en sortir. Après un moment Leoni se retourna vers moi et me tendit mon verre que j'avais si longuement attendu pensif, je le sirotais longuement le regard ailleurs. Si avant j'étais un oiseau de nuit avant de venir en Allemagne alors je le suis d'autant plus aujourd'hui, afin de me sortir Clara de la tête et de me faire oublier qu'elle est à présent mariée à un type de la cambrousse qui ne savait probablement pas comment réciter son alphabet. Et si seulement elle était habillée ainsi pour moi ? Et si seulement elle était habillée ainsi pour moi ? Si je n'avais pas été aussi lâche peut-être que ça aurait été moi devant l'autel ? Mais en même temps, je sais qu'elle aurait été malheureuse sachant que je suis un homme volatile et qu'il m'est difficile de rester longtemps dans le même lit avec la même femme (ou homme dépendant des soirs). Non aussi dur que ça l'est pour moi de l'admettre, il vaut mieux qu'elle reste avec quelqu'un qui saura prendre soin d'elle. À croire que les clubs restent toujours les mêmes peu importe le pays dans lequel on se trouve. Un tapotement sur mon épaule me ramena brusquement à la réalité, je me retournai pour voir la barmaid me dévisager avec inquiétude, je lui répondis par un sourire charmeur et commençais à lui faire la discussion. Au diable le passé ! Si je suis venu à Berlin, c'est pour effacer ce que j'ai laissé derrière moi pour tout recommencer ici en Allemagne. Alors autant commencer tout de suite !